La Mique colle parfaitement à l’image du plat paysan: économique et consistant. Sorte de grosse boule de pâte qui faisait office de pain avec les soupes et plats en sauce, la Mique doit sa notoriété aux éléments qui la composent. Les paysans la pochaient dans un bouillon (petit salé, bouillon de légumes, de poule…) et la consommaient en accompagnement de celui-ci. Faisant appel à des ingrédients facilement trouvables, elle est une spécialité de tout le Sud-Ouest. Il existe dès lors plusieurs variantes, en fonction des farines utilisées, de sa zone de fabrication: Corrèze, Gascogne, Béarn… Elle fait partie de la famille des « farcedures ».
Dégustation
Qualités organoleptiques
La Mique se présente sous forme d’une boule de pain, de couleur jaune paille. Sa taille et forme varient suivant la quantité de farine utilisée. Son aspect en surface est granuleux, alors qu’à l’intérieur, la pâte est lisse et le cœur brioché. Sa texture est souple et alvéolée. Elle agrémente les légumes et la viande. Grillée dans du beurre à la poêle et tartinée de confiture, elle se déguste aussi au petit déjeuner. En Corrèze, la Mique se consomme en accompagnement de la Potée limousine ou en dessert, réchauffé à la poêle et saupoudrée de sucre.
Conservation
Elle se conserve 2 à 6 jours, car comme le pain, la Mique rassit.