La Lamproie se consomme avec des baraganes (poireaux sauvages locaux) et du vin rouge, le tout cuit avec le sang de la lamproie récupéré au préalable lors de la saignée : c’est « la Lamproie à la bordelaise ».
Une cinquantaine de pêcheurs perpétuent l’activité liée à la Lamproie. Poisson très ancien, sans arrêtes, ni os, ni vertèbres, la Lamproie sème la confusion : est-ce un poisson ou non ? Sa bouche garnie de dents disposées en cercle lui sert de ventouse afin d’aspirer le sang des autres poissons ou simplement pour s’accrocher à des rochers pour lutter contre le courant. Si la Lamproie est présente dans toutes les rivières de la façade atlantique, c’est plus particulièrement dans l’estuaire de la Gironde et sur la Dordogne qu’elle est pêchée.
Les bonnes pratiques
Préservation de l’environnement et des ressources
Soucieux de la préservation de l’environnement et des milieux aquatiques, les pêcheurs ramènent les déchets produits à quai. La réflexion pour réduire la consommation en carburant et énergie prend aussi une place importante au sein de la filière.
Préservation de la ressource marine
Pour préserver la ressource, la pêche de la Lamproie se fait par des casiers, nasses ou filets. Les pêcheurs remettent à l’eau les espèces non ciblées et la pêche se réalise en dehors de la saison de reproduction. Elle est limitée par une licence de pêche.
Préservation du milieu marin
Les pêcheurs sont « Sentinelles » pour la vérification de la qualité des eaux marines.
Dégustation
Qualités organoleptiques
La Lamproie a une chair fine et une texture proche de la viande.