En Poitou comme dans les Charentes, la galette était le gâteau le plus commun, celui qu’on servait à toute occasion lors des fêtes familiales. Comme l’indique Faideau dans les années 1930: «Notre gâteau régional (de l’Aunis et de la Saintonge) a le tort de ne pas porter un nom spécial, c’est le « gâteau d’assemblée » qui se prépare pour les foires, les mariages, les baptêmes ou les communions ». Très rapide à réaliser, cette galette était souvent préparée à la va-vite dès que des visiteurs se présentaient. On la servait chaude, accompagnée d’un café, d’un verre de vin blanc ou d’un verre de Pineau des Charentes. Elle peut porter plusieurs noms : galette au beurre, galette de Beurlay, galette Goulebenéze.
Dégustation
Qualités organoleptiques
Ce gâteau à pâte sèche, sucrée, aromatisée peut parfois contenir des fragments d’angélique. La Galette charentaise se différencie de ses cousins germains, le gâteau de Surgères ou le Broyé du Poitou, par une texture plus moelleuse due à une utilisation importante de Beurre Charentes-Poitou. Aujourd’hui, elle se décline dans diverses variétés de saveurs. Il y a la galette traditionnelle avec ou sans angélique, mais il en existe aussi avec une multitude de fourrages : aux pruneaux, aux pommes, aux framboises, au caramel beurre salé…